Nouveauté dans Canlii!!! Vous pouvez désormais trier vos résultats par décision les plus souvent citées...
Cette équipe ne cesse d'impressionner...Ce serait bien un jour de voir apparaître un lien CanliiLabs...
vendredi 7 décembre 2007
mercredi 5 décembre 2007
Le nouveau code de procédure en version logiciel
L'éditeur Wilson Lafleur annonçait la sortie hier de son populaire cartable de formulaires de procédures en version logiciel permettant de générer les procédures en format électronique.
On s'y attendait un peu et il nous semble qu'il y avait définitivement là un marché qui tardait à être comblé.
Je me permet un commentaire: les avocats ont déjà beaucoup de logiciels et d'outils à maîtriser. Installation, maintenance, mise à jour des licences, maîtrise d'un autre logiciel ou CD en provenance d'un éditeur juridique...
Pourquoi ne pas offrir plutôt un site web comme sur ce site (on peut ici créer des mises en demeure), qui permettrait simplement de générer des procédures en format électronique avec l'aide d'un formulaire web?
Mais surtout, pourquoi ne pas simplement vendre les modèles de procédures en format électronique de façon à ce qu'on puisse les publier dans nos outils ou intranet respectifs, le tout pour nous permettre de maîtriser notre façon d'organiser et présenter les informations utiles selon notre pratique (voir mon billet du 28 octobre 2007)?
A mon humble avis, ce type d'offre (logiciel) est de moins en moins d'actualité et passe à côté de certains besoins qui nous semblent évident.
On s'y attendait un peu et il nous semble qu'il y avait définitivement là un marché qui tardait à être comblé.
Je me permet un commentaire: les avocats ont déjà beaucoup de logiciels et d'outils à maîtriser. Installation, maintenance, mise à jour des licences, maîtrise d'un autre logiciel ou CD en provenance d'un éditeur juridique...
Pourquoi ne pas offrir plutôt un site web comme sur ce site (on peut ici créer des mises en demeure), qui permettrait simplement de générer des procédures en format électronique avec l'aide d'un formulaire web?
Mais surtout, pourquoi ne pas simplement vendre les modèles de procédures en format électronique de façon à ce qu'on puisse les publier dans nos outils ou intranet respectifs, le tout pour nous permettre de maîtriser notre façon d'organiser et présenter les informations utiles selon notre pratique (voir mon billet du 28 octobre 2007)?
A mon humble avis, ce type d'offre (logiciel) est de moins en moins d'actualité et passe à côté de certains besoins qui nous semblent évident.
mardi 4 décembre 2007
Moteurs d'indexation (suite)
Pour faire suite à mon billet du 22 novembre dernier, je suis tombé hier sur un article publié dans la revue KmWorld d'août 2007 intitulé "Taking control of the e-discovery process" .
On parle ici de l'utilisation de certaines technologies d'indexation pour préparer une production documentaire, mais aussi pour étudier la production de la partie adverse. Au fond, ce qui n'est pas si bête, en autant que le format des documents électroniques puissent être indexables (ex: image .tif), sans quoi il faudra songer à un tiers logiciel (ex: Acrobat Capture) pour rendre ces documents indexables par l'entremise d'une reconnaissance de texte (OCR).
Je ne veux pas m'entretenir plus longtemps au sujet de la production documentaire en elle-même, mais seulement revenir sur le fait qu'une bonne technologie d'indexation pourra servir potentiellement à plusieurs usages:
1) Offrir un moteur de recherche à vos recherchistes (ou pour tous vos utilisateurs) sur le contenu non-structuré dans votre organisation (ex: répertoires partagés);
2) Devenir une composante à intégrer à votre système de gestion des connaissances pour indexer vos documents (si vous pouvez déterminer le moteur d'indexation pour votre système);
3) Aider à la production ou à l'étude d'une production documentaire dans le cadre d'un litige.
Toutefois, pour l'intégration d'un moteur comme composante à un autre système, il faudra s'assurer que la technologie d'indexation est disponible aussi en version SDK.
Il y a un avantage à cela, chacun des moteurs ne fonctionne pas de la même façon et les utilisateurs doivent savoir les maîtriser tous (en plus de ceux q'on retrouve dans les outils payant comme QL). Par exemple, si dans vos divers projets, les mêmes opérateurs avancés de recherche sont disponibles, via une même technologie, ça me semble un plus pour tout le monde. Cela représente aussi une façon de rentabiliser vos achats informatiques en favorisant l'emploi d'une seule technologie. Parce qu'un moteur d'indexation, c'est un moteur d'indexation, que l'on traite de documents électroniques pour un projet de GS ou pour l'aide à étude d'une production documentaire.
PS: Évidement, à en lire l'article en question on pourrait, avec de tels outils, faire des productions documentaires sans avoir à revoir les documents du tout...bien sûr, bien sûr...mais c'est à vos risques...Encore une fois, la meilleure suggestion qu'on puisse donner est de ne pas confondre technologie et magie ...
On parle ici de l'utilisation de certaines technologies d'indexation pour préparer une production documentaire, mais aussi pour étudier la production de la partie adverse. Au fond, ce qui n'est pas si bête, en autant que le format des documents électroniques puissent être indexables (ex: image .tif), sans quoi il faudra songer à un tiers logiciel (ex: Acrobat Capture) pour rendre ces documents indexables par l'entremise d'une reconnaissance de texte (OCR).
Je ne veux pas m'entretenir plus longtemps au sujet de la production documentaire en elle-même, mais seulement revenir sur le fait qu'une bonne technologie d'indexation pourra servir potentiellement à plusieurs usages:
1) Offrir un moteur de recherche à vos recherchistes (ou pour tous vos utilisateurs) sur le contenu non-structuré dans votre organisation (ex: répertoires partagés);
2) Devenir une composante à intégrer à votre système de gestion des connaissances pour indexer vos documents (si vous pouvez déterminer le moteur d'indexation pour votre système);
3) Aider à la production ou à l'étude d'une production documentaire dans le cadre d'un litige.
Toutefois, pour l'intégration d'un moteur comme composante à un autre système, il faudra s'assurer que la technologie d'indexation est disponible aussi en version SDK.
Il y a un avantage à cela, chacun des moteurs ne fonctionne pas de la même façon et les utilisateurs doivent savoir les maîtriser tous (en plus de ceux q'on retrouve dans les outils payant comme QL). Par exemple, si dans vos divers projets, les mêmes opérateurs avancés de recherche sont disponibles, via une même technologie, ça me semble un plus pour tout le monde. Cela représente aussi une façon de rentabiliser vos achats informatiques en favorisant l'emploi d'une seule technologie. Parce qu'un moteur d'indexation, c'est un moteur d'indexation, que l'on traite de documents électroniques pour un projet de GS ou pour l'aide à étude d'une production documentaire.
PS: Évidement, à en lire l'article en question on pourrait, avec de tels outils, faire des productions documentaires sans avoir à revoir les documents du tout...bien sûr, bien sûr...mais c'est à vos risques...Encore une fois, la meilleure suggestion qu'on puisse donner est de ne pas confondre technologie et magie ...
samedi 1 décembre 2007
Une formation annoncée en gestion des connaissances
Je viens de trouver une formation qui sera donnée par l'université Laval dans notre domaine d'intérêt, soit en gestion des connaissances. La formation en question sera d'une durée d'une journée et sera offerte à Québec et à Montréal au printemps prochain...
samedi 24 novembre 2007
Mise en ligne du catalogue de la bibliothèque Prince Rupert Public Library
Le 5 novembre dernier, la bibliothèque "Prince Rupert Public Library" de la Colombie-Britannique annonçait la mise en ligne de son catalogue avec le logiciel Open Source Evergreen. Cet ouverture constitue un pilote, les bibliothèques publiques de la Colombie-Britannique ayant adopté un plan sur cinq ans pour l'implantation progressive de cette solution dans tout leur réseau.
jeudi 22 novembre 2007
L'indexation plein texte des documents
Je vais entreprendre dans ce billet une petite analyse d'un sujet qui n'est pas simple en soi, mais qu'il faut bien tenter de démêler... Au fur et à mesure que je pourrai approfondir le sujet, j'irai apporter quelques ajouts et modifications à ce texte. Aussi, vos commentaires seraient fortement appréciés .Voici mes découvertes à ce jour:
1) D'abord celui qui est inclut dans le système d'exploitation Windows;
2) Les deskstops;
3) Les composantes d'indexation fournies avec les systèmes de gestion documentaire;
4) Les systèmes d'indexation pour entreprise.
1) Le moteur d'indexation inclut dans votre système d'exploitation Windows
Cliquez sur le bouton droite de la souris lorsque vous êtes sur un répertoire, normalement vous devriez y trouver une fonction recherche, et plus particulièment, une fonction de recherche dans le plein texte. Cette recherche est généralement peu performante et offre peu de capacité, c'est pourquoi il existe d'autres outils plus sophistiqués, bien que Windows ai apporté certaines améliorations à ce niveau avec son dernier système d'exploitation Vista.
2) Les deskstops;
Voici trois grands acteurs dans ce domaine:
-Google Desktop;
-Exalead Desktop;
-Copernic Desktop
Premier constat, ils sont tous gratuits. Deuxième constat, il semble bien aujourd'hui que GoogleDesktop pose certains problèmes de sécurité. Il est crucial évidemment de lire les Règles de Confidentialité de Google Desktop avant d'entreprendre son installation, particulièrement si on envisage son utilisation dans un contexte professionnel. Pour ces raisons, nous n'iront pas plus loin avec cette option.
Copernic Desktop est un outil tout simplement remarquable quant à sa vitesse d'indexation, sa recherche, ses nombreuses possibilités et il semble assurer une meilleure protection au niveau de la sécurité. D'ailleurs, ce petit outil de chez nous, est reconnu parmi les meilleurs si l'on en croit certaine étude sur le sujet. Il permet d'indexer votre boîte Outlook, offre la surbrillance dans les documents et peut également indexer les répertoires dont vous avez accès via votre machine de la façon suivante:
Outils>Options>Fichiers:
L'inconvénient est que ce type d'approche nécessite une installation et un paramétrage par poste. Pour une moyenne organisation, cela ne sera pas l'idéal. Il faudra donc chercher des solutions un peu plus loin.
3) Les composantes d'indexation fournies avec votre système de gestion documentaire (GD);
Bien sûr si vous travaillez dans une grande organisation, il y a de bonnes chances que vous soyez déjà muni d'un indexeur de documents par l'entremise de votre système de gestion documentaire interne. Cela étant, il faudra bien que les documents soient archivés dans le système en question pour les retrouver et non sur le poste des employés...
Le logiciel souvent rencontré en milieu juridique est Hummingbird racheté récemment par la compagnie OpenText. Ce type d'outil est souvent une grosse quincaillerie qui doit être bien paramétré avec budget à l'appui pour consultant et tout...Le problème, à mon humble avis, avec les grands noms de l'industrie, est le fait que leurs contrôles passent d'une main à l'autre, et il devient diffiçile de suivre ou influencer l'évolution de l'outil. Mais habituellement, ce type de système offre une excellente indexation plein texte avec de bons opérateurs de recherche. Ces systèmes par contre, deviendront rapidement un entrepôt de documents trop grand pour offrir une recherche efficace pour vos utilisateurs dans l'esprit d'un projet de gestion des connaissances.
Sans trop déborder de mon sujet initial, il existe aujourd'hui quelques très bons outils de GD conçus par des firmes de plus petites tailles mais stables et crédibles. Il existe aussi quelques systèmes complets en Open Source. Bref, la clé du succès repose essentiellement sur le service et le soutien que vous pourrez obtenir. Sans aller plus loin, ce volet ne peut être étudié qu'en surface ici pour l'instant étant donné qu'il s'agit d'un sujet vaste...
4) Les systèmes d'indexation pour l'entreprise
Il existe plusieurs moteurs d'indexation payant, qui sont parfois intégrés comme une composante à un système de gestion documentaire. D'autres fois, ils sont utilisés seuls pour indexer votre contenu d'entreprise sans le soutien d'une basé de données. Pour n'en nommer que quelques-uns:
-Vivisimo
-Google enterprise
-Autonomy (anciennement Verity mais racheté par Autonomy...)
-Isys
-Recommind
Il existe divers types de moteurs d'indexation ayant pour but de vous permettre de chercher dans le corps de vos documents:
1) D'abord celui qui est inclut dans le système d'exploitation Windows;
2) Les deskstops;
3) Les composantes d'indexation fournies avec les systèmes de gestion documentaire;
4) Les systèmes d'indexation pour entreprise.
1) Le moteur d'indexation inclut dans votre système d'exploitation Windows
Cliquez sur le bouton droite de la souris lorsque vous êtes sur un répertoire, normalement vous devriez y trouver une fonction recherche, et plus particulièment, une fonction de recherche dans le plein texte. Cette recherche est généralement peu performante et offre peu de capacité, c'est pourquoi il existe d'autres outils plus sophistiqués, bien que Windows ai apporté certaines améliorations à ce niveau avec son dernier système d'exploitation Vista.
2) Les deskstops;
Voici trois grands acteurs dans ce domaine:
-Google Desktop;
-Exalead Desktop;
-Copernic Desktop
Premier constat, ils sont tous gratuits. Deuxième constat, il semble bien aujourd'hui que GoogleDesktop pose certains problèmes de sécurité. Il est crucial évidemment de lire les Règles de Confidentialité de Google Desktop avant d'entreprendre son installation, particulièrement si on envisage son utilisation dans un contexte professionnel. Pour ces raisons, nous n'iront pas plus loin avec cette option.
Copernic Desktop est un outil tout simplement remarquable quant à sa vitesse d'indexation, sa recherche, ses nombreuses possibilités et il semble assurer une meilleure protection au niveau de la sécurité. D'ailleurs, ce petit outil de chez nous, est reconnu parmi les meilleurs si l'on en croit certaine étude sur le sujet. Il permet d'indexer votre boîte Outlook, offre la surbrillance dans les documents et peut également indexer les répertoires dont vous avez accès via votre machine de la façon suivante:
Outils>Options>Fichiers:
L'inconvénient est que ce type d'approche nécessite une installation et un paramétrage par poste. Pour une moyenne organisation, cela ne sera pas l'idéal. Il faudra donc chercher des solutions un peu plus loin.
3) Les composantes d'indexation fournies avec votre système de gestion documentaire (GD);
Bien sûr si vous travaillez dans une grande organisation, il y a de bonnes chances que vous soyez déjà muni d'un indexeur de documents par l'entremise de votre système de gestion documentaire interne. Cela étant, il faudra bien que les documents soient archivés dans le système en question pour les retrouver et non sur le poste des employés...
Le logiciel souvent rencontré en milieu juridique est Hummingbird racheté récemment par la compagnie OpenText. Ce type d'outil est souvent une grosse quincaillerie qui doit être bien paramétré avec budget à l'appui pour consultant et tout...Le problème, à mon humble avis, avec les grands noms de l'industrie, est le fait que leurs contrôles passent d'une main à l'autre, et il devient diffiçile de suivre ou influencer l'évolution de l'outil. Mais habituellement, ce type de système offre une excellente indexation plein texte avec de bons opérateurs de recherche. Ces systèmes par contre, deviendront rapidement un entrepôt de documents trop grand pour offrir une recherche efficace pour vos utilisateurs dans l'esprit d'un projet de gestion des connaissances.
Sans trop déborder de mon sujet initial, il existe aujourd'hui quelques très bons outils de GD conçus par des firmes de plus petites tailles mais stables et crédibles. Il existe aussi quelques systèmes complets en Open Source. Bref, la clé du succès repose essentiellement sur le service et le soutien que vous pourrez obtenir. Sans aller plus loin, ce volet ne peut être étudié qu'en surface ici pour l'instant étant donné qu'il s'agit d'un sujet vaste...
4) Les systèmes d'indexation pour l'entreprise
Il existe plusieurs moteurs d'indexation payant, qui sont parfois intégrés comme une composante à un système de gestion documentaire. D'autres fois, ils sont utilisés seuls pour indexer votre contenu d'entreprise sans le soutien d'une basé de données. Pour n'en nommer que quelques-uns:
-Vivisimo
-Google enterprise
-Autonomy (anciennement Verity mais racheté par Autonomy...)
-Isys
-Recommind
-Sinequa
Encore une fois, le but ici n'est pas de faire une étude exhaustive de ces différents produits. Le coût pour l'achat et l'installation de tel produit est un facteur à considérer...et il existe différentes approches pour facturer le client (par année, nombre de documents, par licence...).
Un conseil ici, tant qu'à débourser des sommes importantes pour l'achat de ce type de technologie, aussi bien s'assurer que les 5 points suivants sont bien adressés:
1) Indexation de tous les types de document;
2) Disponibilité d'opérateur avancé de recherche tel que NEAR (et non seulement AND, OR, NOT, "expression");
3) Surbrillance pour tous les types de document via un filtre htlm;
4) Possibilité d'affiner une recherche (chercher dans une liste de résultat préconstituée)
5) Notification sur recherche
Par contre, on commence à voir apparaître d'autres moteurs d'indexation gratuit qui peuvent être très intéressants pour une petite ou moyenne entreprise. Bien sûr, il faudra prévoir une installation et un paramétrage puisque le tout devra être installé au niveau du serveur, mais en terme de coût de revient, cette option pourrait bien s'avérer très intéressante:
1) Omnifind...IBM et Yahoo
J'ai installé cette version gratuite, et j'ai monté une petite interface de recherche qui se présente comme une simple page web accessible à partir de plusieurs postes...ouf...ça ouvre bien des possibilités. Voici l'interface de recherche que j'ai préparée dans un format très simple à la Google ou yahoo:
Vous pouvez lire aussi le billet suivant sur ce sujet auquel je partage les commentaires. Cet outil est limité à 500 000 documents...mais il y a là tout de même une bonne marge de manoeuvre.
Avec un peu d'imagination, si vous avez des bureaux situés dans différentes régions , il me semble bien qu'il y a quelques choses à faire...
2) Microsoft Search Server Express:
Suivant un modèle semblable, Microsoft a annoncé récemment qu'il préparait sa contre-offre gratuite pour occuper sa part du marché...Son produit est actuellement disponible en version Beta, et promet d'être très intéressant aussi :
-Alerte courriel ou RSS sur recherche
-Sans limite concernant le nombre de documents.
On reconnaît un sharepoint allégé.
Il faut espérer que la concurrence puisse continuer à bien nous servir de cette façon...
En terminant, un système d'indexation de documents n'est pas une solution de gestion des connaissances en soi. Il ne peut être considéré qu'en tant que composante à un projet de gestion des connaissances.
Bien sûr, je présente les choses ici en présumant, comme c'est souvent le cas , qu'il faut travailler avec un budget très restreint (ce qui rend plus difficile la chose et demande un peu plus d'imagination...), mais le mieux reste de songer à un produit spécialisé couplant base de données ET un indexeur plein texte. Peut-être prévoir un peu plus de ressources et envisager ce projet davantage comme un investissement.
Nous y reviendrons...
Encore une fois, le but ici n'est pas de faire une étude exhaustive de ces différents produits. Le coût pour l'achat et l'installation de tel produit est un facteur à considérer...et il existe différentes approches pour facturer le client (par année, nombre de documents, par licence...).
Un conseil ici, tant qu'à débourser des sommes importantes pour l'achat de ce type de technologie, aussi bien s'assurer que les 5 points suivants sont bien adressés:
1) Indexation de tous les types de document;
2) Disponibilité d'opérateur avancé de recherche tel que NEAR (et non seulement AND, OR, NOT, "expression");
3) Surbrillance pour tous les types de document via un filtre htlm;
4) Possibilité d'affiner une recherche (chercher dans une liste de résultat préconstituée)
5) Notification sur recherche
Par contre, on commence à voir apparaître d'autres moteurs d'indexation gratuit qui peuvent être très intéressants pour une petite ou moyenne entreprise. Bien sûr, il faudra prévoir une installation et un paramétrage puisque le tout devra être installé au niveau du serveur, mais en terme de coût de revient, cette option pourrait bien s'avérer très intéressante:
1) Omnifind...IBM et Yahoo
J'ai installé cette version gratuite, et j'ai monté une petite interface de recherche qui se présente comme une simple page web accessible à partir de plusieurs postes...ouf...ça ouvre bien des possibilités. Voici l'interface de recherche que j'ai préparée dans un format très simple à la Google ou yahoo:
Vous pouvez lire aussi le billet suivant sur ce sujet auquel je partage les commentaires. Cet outil est limité à 500 000 documents...mais il y a là tout de même une bonne marge de manoeuvre.
Avec un peu d'imagination, si vous avez des bureaux situés dans différentes régions , il me semble bien qu'il y a quelques choses à faire...
2) Microsoft Search Server Express:
Suivant un modèle semblable, Microsoft a annoncé récemment qu'il préparait sa contre-offre gratuite pour occuper sa part du marché...Son produit est actuellement disponible en version Beta, et promet d'être très intéressant aussi :
-Alerte courriel ou RSS sur recherche
-Sans limite concernant le nombre de documents.
On reconnaît un sharepoint allégé.
Il faut espérer que la concurrence puisse continuer à bien nous servir de cette façon...
En terminant, un système d'indexation de documents n'est pas une solution de gestion des connaissances en soi. Il ne peut être considéré qu'en tant que composante à un projet de gestion des connaissances.
Bien sûr, je présente les choses ici en présumant, comme c'est souvent le cas , qu'il faut travailler avec un budget très restreint (ce qui rend plus difficile la chose et demande un peu plus d'imagination...), mais le mieux reste de songer à un produit spécialisé couplant base de données ET un indexeur plein texte. Peut-être prévoir un peu plus de ressources et envisager ce projet davantage comme un investissement.
Nous y reviendrons...
dimanche 18 novembre 2007
Récupérer les documents de formation
Bien entendu, il arrive que les employés reçoivent de la formation à l'externe. Évidement, les documents qui y sont distribués peuvent s'avérer utiles à conserver et partager avec les autres membres de l'organisation. Pourquoi ne pas les archiver et les classifier dans votre système de gestion des connaissances?
Pour se faire, le plus simple est d'exiger à votre personnel, qui ira suivre la formation, de demander directement à l'auteur la possibilité d'obtenir une copie électronique du document de formation avec une autorisation de publier dans votre système interne.
Par contre, dans les faits, il y a bien des chances que cette petite exigence soit difficile à faire respecter.
Peut-être plutôt proposer que la personne en charge du projet de GS, ou son équipe, assume la responsabilité de faire le suivi pour obtenir les documents en question et l'autorisation de publier auprès de l'auteur? Ou peut-être encore faire en sorte que la personne en charge de payer les comptes puisse envoyer un simple formulaire modèle pour demander les documents à l'auteur ainsi que la demande d'autorisation? Bref, il suffit de trouver un moyen pour savoir qui ira, ou est allé, à une formation et ajouter une étape supplémentaire à nos processus actuels pour effectuer ce suivi.
Je me suis amusé à chercher une façon ultra simple de créer une base de donnée pour nous préparer à faire ce suivi. Pour ceux qui ont un soutien informatique limité, j'ai trouvé Zoho Creator qui permet de générer une base de donnée en ligne...: http://www.zoho.com/
Diffiçile de faire plus simple comme outil et c'est gratuit!
Mon projet était de faire un petit outil simple pour ce type de besoin qui présenterait un formulaire web à un employé qui désirerait obtenir l'autorisation de son employeur d'aller à une formation. Les informations du formulaire pourraient par la suite être récupérées pour faire notre suivi mentionné plus haut.
Zoho, permet très simplement de monter des bases de données, entre autre, privées ou public pour différents besoins personnalisés. ATTENTION, il faut savoir et garder à l'esprit que ce type de système conserve vos données sur des serveurs situés à l'externe, mais puisqu'ici on ne parle pas d'information très stratégiques à votre organisation, on peut penser que cette façon de faire sera sans danger apparent.
1) Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir mon formulaire:
2) Après que l'employé ai rempli un formulaire de demande, l'administrateur du projet peut même être notifié par courriel de la façon suivante:
Il existe également un petit tutoriel sur ce module.
À vous de voir comment coller ses idées à vos processus déjà en place.
Pour se faire, le plus simple est d'exiger à votre personnel, qui ira suivre la formation, de demander directement à l'auteur la possibilité d'obtenir une copie électronique du document de formation avec une autorisation de publier dans votre système interne.
Par contre, dans les faits, il y a bien des chances que cette petite exigence soit difficile à faire respecter.
Peut-être plutôt proposer que la personne en charge du projet de GS, ou son équipe, assume la responsabilité de faire le suivi pour obtenir les documents en question et l'autorisation de publier auprès de l'auteur? Ou peut-être encore faire en sorte que la personne en charge de payer les comptes puisse envoyer un simple formulaire modèle pour demander les documents à l'auteur ainsi que la demande d'autorisation? Bref, il suffit de trouver un moyen pour savoir qui ira, ou est allé, à une formation et ajouter une étape supplémentaire à nos processus actuels pour effectuer ce suivi.
Je me suis amusé à chercher une façon ultra simple de créer une base de donnée pour nous préparer à faire ce suivi. Pour ceux qui ont un soutien informatique limité, j'ai trouvé Zoho Creator qui permet de générer une base de donnée en ligne...: http://www.zoho.com/
Diffiçile de faire plus simple comme outil et c'est gratuit!
Mon projet était de faire un petit outil simple pour ce type de besoin qui présenterait un formulaire web à un employé qui désirerait obtenir l'autorisation de son employeur d'aller à une formation. Les informations du formulaire pourraient par la suite être récupérées pour faire notre suivi mentionné plus haut.
Zoho, permet très simplement de monter des bases de données, entre autre, privées ou public pour différents besoins personnalisés. ATTENTION, il faut savoir et garder à l'esprit que ce type de système conserve vos données sur des serveurs situés à l'externe, mais puisqu'ici on ne parle pas d'information très stratégiques à votre organisation, on peut penser que cette façon de faire sera sans danger apparent.
1) Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir mon formulaire:
2) Après que l'employé ai rempli un formulaire de demande, l'administrateur du projet peut même être notifié par courriel de la façon suivante:
Il existe également un petit tutoriel sur ce module.
À vous de voir comment coller ses idées à vos processus déjà en place.
jeudi 15 novembre 2007
www.infojuridique.ca
Voici un site juridique intéressant, que je viens de découvrir, et qui propose des capsules vidéos sur divers sujets courant en droit:
http://www.infojuridique.ca/
Des capsules riches en information, une présentation particulièrement efficace et simple d'utilisation pour tous. Une belle intégration de la vidéo de formation dans un site web.
Bref une belle réalisation à mettre dans ces favoris! à suivre...
En passant, concernant la formation en ligne, on retrouve dans le site de l'Association du Barreau Canadien Section Québec la possibilité d'acheter de la formation vidéo pour les juristes. Aussi maintenant vous trouverez une section "Cyberformation" dans le site du Barreau du Québec.
http://www.infojuridique.ca/
Des capsules riches en information, une présentation particulièrement efficace et simple d'utilisation pour tous. Une belle intégration de la vidéo de formation dans un site web.
Bref une belle réalisation à mettre dans ces favoris! à suivre...
En passant, concernant la formation en ligne, on retrouve dans le site de l'Association du Barreau Canadien Section Québec la possibilité d'acheter de la formation vidéo pour les juristes. Aussi maintenant vous trouverez une section "Cyberformation" dans le site du Barreau du Québec.
vendredi 9 novembre 2007
Distribuer ou diffuser?
L'utilisation du courriel est devenu problématique à plusieurs niveaux. Tout est en place pour être déranger sans cesse dans notre concentration avec, entre autre, la petite fenêtre Outlook, nous avisant qu'un courriel, peut-être important, vient d'entrer dans notre boîte. Il suffit d'un clique pour répondre, plus le temps d'y réfléchir! Plusieurs études démontrent aujourd'hui l'inefficacité de l'utilisation que l'on fait de cette technologie et il y aurait même des risques au niveau de la santé des individus...(selon une étude récente,1 personne sur 3, se dit souffrir du "stress du courriel"...28% des personnes sondées se disent "dirigées" par leur courriel et par la nécessité de répondre le plus rapidement possible...)
Il faut remettre de l'ordre dans tout ça... Proposer une directive simple pour clarifier ce qui, en terme d'information, devrait être diffusée sur l'intranet, ce qui devrait plutôt être diffusée via le système de gestion des connaissances et ce qui devrait faire l'objet d'une distribution par courriel. Les employés doivent savoir ou se trouve l'information dans l'organisation et pour cela, il faut indiquer et rappeler à quoi chacun des outils doit servir.
Avant l'air du numérique, quand il y avait une urgence, on plaçait le document sur la chaise de l'employé (Courriel-distribution). Si l'information était d'un intérêt général, on l'a partageait sur le babillard (diffusion). Si l'information était d'intérêt spécifique, mais non urgente, elle était placée dans le pigeonnier. Au fond ce n'était peut-être pas si bête...et c'est une bonne piste de réflexion pour établir et mettre en place une directive quant à l'utilisation des technologies. Avec le flot d'information qui transite maintenant, il faut à mon avis adopter une directive pour le bénéfice de tous.
Il faut remettre de l'ordre dans tout ça... Proposer une directive simple pour clarifier ce qui, en terme d'information, devrait être diffusée sur l'intranet, ce qui devrait plutôt être diffusée via le système de gestion des connaissances et ce qui devrait faire l'objet d'une distribution par courriel. Les employés doivent savoir ou se trouve l'information dans l'organisation et pour cela, il faut indiquer et rappeler à quoi chacun des outils doit servir.
Avant l'air du numérique, quand il y avait une urgence, on plaçait le document sur la chaise de l'employé (Courriel-distribution). Si l'information était d'un intérêt général, on l'a partageait sur le babillard (diffusion). Si l'information était d'intérêt spécifique, mais non urgente, elle était placée dans le pigeonnier. Au fond ce n'était peut-être pas si bête...et c'est une bonne piste de réflexion pour établir et mettre en place une directive quant à l'utilisation des technologies. Avec le flot d'information qui transite maintenant, il faut à mon avis adopter une directive pour le bénéfice de tous.
mercredi 7 novembre 2007
Archiver des livres juridiques libres de droit d'auteur
Il semblerait que Microsoft, qui veut probablement faire compétition à Google, offre maintenant via son interface Live, un accès complet à de vieux ouvrages numérisés (traitant de plusieurs domaines y compris juridique canadien) et qui seraient aujourd'hui libres de droit.
La beauté de ce projet réside dans le fait que les documents sont accessibles en entier et en format PDF... Si vous êtes intéressé par cette idée, vous devez également consulter le projet d'envergure qu'est: Internet Archive, section Text (PDF)
voir aussi: Le projet Alouette (non PDF)
La bibliothèque Nationale section Collection numérique
Pourquoi ne pas archiver, ou créer des liens, sur les ouvrages juridiques d'intérêt en format PDF, à l'intérieur de votre propre projet, de façon à ce que les documents puissent être pleinement indexés? Peut-être même créer une section "documents de nature historique"...
Je vous laisse découvrir par vous même ce qu'on peut trouver dans ces différents projets (exemple de mots clés: canada constitution, canada law....)
La beauté de ce projet réside dans le fait que les documents sont accessibles en entier et en format PDF... Si vous êtes intéressé par cette idée, vous devez également consulter le projet d'envergure qu'est: Internet Archive, section Text (PDF)
voir aussi: Le projet Alouette (non PDF)
La bibliothèque Nationale section Collection numérique
Pourquoi ne pas archiver, ou créer des liens, sur les ouvrages juridiques d'intérêt en format PDF, à l'intérieur de votre propre projet, de façon à ce que les documents puissent être pleinement indexés? Peut-être même créer une section "documents de nature historique"...
Je vous laisse découvrir par vous même ce qu'on peut trouver dans ces différents projets (exemple de mots clés: canada constitution, canada law....)
dimanche 28 octobre 2007
Acheter un droit de diffuser...plutôt que d'acheter un nombre x de copies?
Compte tenu que beaucoup de publications sont maintenant disponibles en version électronique, pourquoi ne pas négocier, auprès des éditeurs, un droit d'archiver et publier ces documents dans nos outils interne?
Lorsque nous achetons du contenu auprès des éditeurs privés (livres, publications ou autres) l'achat vient nécessairement avec une restriction quant à son utilisation. À titre d'exemple, je m'abonne à une revue juridique électronique et le contrat stipulera qu'il est interdit d'archiver, de transférer..., bref que cet abonnement est pour mon utilisation exclusif. Que peut-on faire avec nos abonnements électroniques qui soient utiles ou adaptés à notre pratique de partage et d'organisation de l'information? Est-ce-que ces restrictions sont toujours pertinentes aujourd'hui, ou est-ce-que ces restrictions s'adaptent bien à nos nouveaux besoins (particulièrement dans une grande organisation)?
Il me semble bien humblement que les éditeurs ont un mode de facturation qui ne colle qu'au monde du "papier". On débourse encore pour le nombre de copies, alors que notre réalité et pratique est rendu différente à mon avis.
Lorsque nous achetons du contenu auprès des éditeurs privés (livres, publications ou autres) l'achat vient nécessairement avec une restriction quant à son utilisation. À titre d'exemple, je m'abonne à une revue juridique électronique et le contrat stipulera qu'il est interdit d'archiver, de transférer..., bref que cet abonnement est pour mon utilisation exclusif. Que peut-on faire avec nos abonnements électroniques qui soient utiles ou adaptés à notre pratique de partage et d'organisation de l'information? Est-ce-que ces restrictions sont toujours pertinentes aujourd'hui, ou est-ce-que ces restrictions s'adaptent bien à nos nouveaux besoins (particulièrement dans une grande organisation)?
Il me semble bien humblement que les éditeurs ont un mode de facturation qui ne colle qu'au monde du "papier". On débourse encore pour le nombre de copies, alors que notre réalité et pratique est rendu différente à mon avis.
lundi 17 septembre 2007
Le nouveau rôle de la bibliothèque dans un cabinet
Après réflexion, avec la réalité numérique et la tendance que l'on connaît aujourd'hui dans le monde de l'information juridique, il sera difficile d'ici peu de ne pas être contraint de revoir le rôle de la bibliothèque, ou du centre de documentation dans l'organisation. Les recueils de jurisprudence, les publications papier, la Gazette officielle papier et autres, sont-ils toujours un bon investissement?
À mon avis, il y a lieu de commencer à suivre les statistiques de consultation et d'emprunt à la bibliothèque pour amorcer cette analyse. Vous saviez que les livres de la Collection du Barreau sont disponibles dans le site CAIJ (concerto), que l'équipe de Lexum s'intéresse maintenant à la publication de la doctrine et que plusieurs publications juridiques universitaires au Québec et au Canada sont maintenant en ligne gratuitement... Que restera-t-il demain de la doctrine papier à ce rythme?
Il serait intéressant aussi d'évaluer le comportement d'un jeune avocat fraîchement sortit de l'université face à ses besoins de recherche.
Bref, pourquoi ne pas songer à fusionner les services de la bibliothèque et ceux d'un projet gestion du savoir pour mettre en commun leurs ressources?
Le fait est qu'en réévaluant le rôle des bibliothèques, il deviendra difficile à mon sens, de distinguer qui devrait faire quoi, et de la confusion, l'usager en sortira perdant.
Aussi, dans le choix d'une technologie, le fait de pouvoir gérer un "document électronique" ou un "livre" devrait pouvoir être supporté par un seul et même outil. Le type ou le support de l'information ne devrait pas justifier l'achat, le support et la maintenance d'un autre nouvel outil informatique dans l'organisation... Faites les bons choix de départ....Au moment d'une fusion éventuelle des données, elle sera d'autant plus simple à effectuer, point de vue compatibilité, si on travaille d'amblé sur une seule technologie.
À lire:
-L'avenir des collections de référence imprimées (Diane St-Aubin)
-Bibliothécaire dans un cabinet d’avocats - L’avenir de la profession en péril? (Ronald Charest)
-Production et diffusion de l’information juridique (Daniel Poulin)
Gestion des connaissances dans les bibliothèques au 21e siècle (Tang Shanhong)
À assister:
-8e conférence internationale Internet pour le droit 25-26 octobre 2007
À mon avis, il y a lieu de commencer à suivre les statistiques de consultation et d'emprunt à la bibliothèque pour amorcer cette analyse. Vous saviez que les livres de la Collection du Barreau sont disponibles dans le site CAIJ (concerto), que l'équipe de Lexum s'intéresse maintenant à la publication de la doctrine et que plusieurs publications juridiques universitaires au Québec et au Canada sont maintenant en ligne gratuitement... Que restera-t-il demain de la doctrine papier à ce rythme?
Il serait intéressant aussi d'évaluer le comportement d'un jeune avocat fraîchement sortit de l'université face à ses besoins de recherche.
Bref, pourquoi ne pas songer à fusionner les services de la bibliothèque et ceux d'un projet gestion du savoir pour mettre en commun leurs ressources?
Le fait est qu'en réévaluant le rôle des bibliothèques, il deviendra difficile à mon sens, de distinguer qui devrait faire quoi, et de la confusion, l'usager en sortira perdant.
Aussi, dans le choix d'une technologie, le fait de pouvoir gérer un "document électronique" ou un "livre" devrait pouvoir être supporté par un seul et même outil. Le type ou le support de l'information ne devrait pas justifier l'achat, le support et la maintenance d'un autre nouvel outil informatique dans l'organisation... Faites les bons choix de départ....Au moment d'une fusion éventuelle des données, elle sera d'autant plus simple à effectuer, point de vue compatibilité, si on travaille d'amblé sur une seule technologie.
À lire:
-L'avenir des collections de référence imprimées (Diane St-Aubin)
-Bibliothécaire dans un cabinet d’avocats - L’avenir de la profession en péril? (Ronald Charest)
-Production et diffusion de l’information juridique (Daniel Poulin)
Gestion des connaissances dans les bibliothèques au 21e siècle (Tang Shanhong)
À assister:
-8e conférence internationale Internet pour le droit 25-26 octobre 2007
samedi 15 septembre 2007
Une taxonomie ou non?
La question se pose normalement en début de projet. Doit-on créer une taxonomie (ou taxinomie) pour organiser, sous la forme d'un arbre hiérarchique, notre information corporative?
À mon avis, depuis l'avènement de Google, les utilisateurs sont malheureusement peu portés à naviguer à travers ce type d'organisation lorsqu'ils sont en quête d'une information. Il y a sur le sujet deux écoles de pensée, mais disons certainement que l'approche Google est venue boulverser le comportement des utilisateurs et leurs attentes. Bref, en mode de recherche, il n'est pas évident de conclure que ce travail, concernant la taxonomie, sera déterminant dans la perspective d'un usager au départ d'un tel projet. En premier lieu, l'utilisateur sera naturellement enclin à chercher les informations via une page de recherche simple. Toutefois, il est à prévoir que plus le projet contiendra d'informations, plus la taxonomie devrait être utile et utilisée.
Par contre, je suis tout de même convaincu que ce processus est nécessaire à la mise en place d'un projet de gestion des connaissances. Il permettra de favoriser, pour les différents acteurs, une compréhension commune de l'ensemble des activités de l'organisation. Il permettra aussi d'offrir une alternative pour trouver l'information pertinente lorsque le résultat d'une requête, suivant l'utilisation d'une boîte de recherche simple, s'avèrera inefficace. Mais surtout, cette approche permettra de présenter l'information d'une façon non aléatoire, comme étant une suggestion des informations à consulter après une analyse préétablie fait par l'équipe ou la personne en charge du projet. Bien sûr, il faut avoir les ressources pour effectuer cette analyse...Mais un projet de gestion des connaissances devrait être bien plus qu'une page de recherche, tout en restant simple d'utilisation.
Le défi de créer une taxonomie n'est pas évident en soi et nécessite d'impliquer des acteurs qui ont une expertise et une vue d'ensemble des activités de l'organisation (et/ou désigner un expert par domaine de droit, selon l'étendue de vos activités).
C'est lors de la création de cette taxonomie que les choses devraient se compliquer et d'où on devrait voir se manifester des visions disons différentes...
1) L'élaboration de la taxonomie: quelques conseils de base:
-L'équipe de création de la taxonomie, doit être formée d'un nombre très restreint de personnes;
-Limitez-vous à un maximum de quatre niveaux hiérarchiques;
-Faites valider le résultat par un plus grand nombre d'individus par la suite;
-Tentez de classifier les informations à saisir en fonction de votre nouvelle taxonomie pour la tester, avant de publier cette dernière;
-Elle doit être bien conçu dès le départ pour éviter de publier trop de changements, sans quoi les usagers auront du mal à suivre (la taxonomie est par définition un arbre stable);
-Ne publiez une branche de la taxonomie que lorsqu'une information y est associée (les vides et les espaces en construction sont a éviter...);
-Définir chacun des termes pour que tous en aient la même compréhension dans votre équipe;
-Distribuez la taxonomie, ainsi que les définitions à tous
2) La mise à jour des informations associées à la taxonomie:
-Tous ne doivent pas être autorisés à ajouter ou modifier des classifications aux nouvelles informations à saisir au projet. Seulement quelques personnes (sinon une seule) connaissant très bien la taxonomie doivent posséder cette autorisation et être en charge de la mise à jour;
-Prévoir un calendrier de mise à jour.
PS: J'oubliais...laissez tomber les outils qui vous promettent la création automatique d'une taxonomie...
Marc
à la prochaine!
À mon avis, depuis l'avènement de Google, les utilisateurs sont malheureusement peu portés à naviguer à travers ce type d'organisation lorsqu'ils sont en quête d'une information. Il y a sur le sujet deux écoles de pensée, mais disons certainement que l'approche Google est venue boulverser le comportement des utilisateurs et leurs attentes. Bref, en mode de recherche, il n'est pas évident de conclure que ce travail, concernant la taxonomie, sera déterminant dans la perspective d'un usager au départ d'un tel projet. En premier lieu, l'utilisateur sera naturellement enclin à chercher les informations via une page de recherche simple. Toutefois, il est à prévoir que plus le projet contiendra d'informations, plus la taxonomie devrait être utile et utilisée.
Par contre, je suis tout de même convaincu que ce processus est nécessaire à la mise en place d'un projet de gestion des connaissances. Il permettra de favoriser, pour les différents acteurs, une compréhension commune de l'ensemble des activités de l'organisation. Il permettra aussi d'offrir une alternative pour trouver l'information pertinente lorsque le résultat d'une requête, suivant l'utilisation d'une boîte de recherche simple, s'avèrera inefficace. Mais surtout, cette approche permettra de présenter l'information d'une façon non aléatoire, comme étant une suggestion des informations à consulter après une analyse préétablie fait par l'équipe ou la personne en charge du projet. Bien sûr, il faut avoir les ressources pour effectuer cette analyse...Mais un projet de gestion des connaissances devrait être bien plus qu'une page de recherche, tout en restant simple d'utilisation.
Le défi de créer une taxonomie n'est pas évident en soi et nécessite d'impliquer des acteurs qui ont une expertise et une vue d'ensemble des activités de l'organisation (et/ou désigner un expert par domaine de droit, selon l'étendue de vos activités).
C'est lors de la création de cette taxonomie que les choses devraient se compliquer et d'où on devrait voir se manifester des visions disons différentes...
1) L'élaboration de la taxonomie: quelques conseils de base:
-L'équipe de création de la taxonomie, doit être formée d'un nombre très restreint de personnes;
-Limitez-vous à un maximum de quatre niveaux hiérarchiques;
-Faites valider le résultat par un plus grand nombre d'individus par la suite;
-Tentez de classifier les informations à saisir en fonction de votre nouvelle taxonomie pour la tester, avant de publier cette dernière;
-Elle doit être bien conçu dès le départ pour éviter de publier trop de changements, sans quoi les usagers auront du mal à suivre (la taxonomie est par définition un arbre stable);
-Ne publiez une branche de la taxonomie que lorsqu'une information y est associée (les vides et les espaces en construction sont a éviter...);
-Définir chacun des termes pour que tous en aient la même compréhension dans votre équipe;
-Distribuez la taxonomie, ainsi que les définitions à tous
2) La mise à jour des informations associées à la taxonomie:
-Tous ne doivent pas être autorisés à ajouter ou modifier des classifications aux nouvelles informations à saisir au projet. Seulement quelques personnes (sinon une seule) connaissant très bien la taxonomie doivent posséder cette autorisation et être en charge de la mise à jour;
-Prévoir un calendrier de mise à jour.
PS: J'oubliais...laissez tomber les outils qui vous promettent la création automatique d'une taxonomie...
Marc
à la prochaine!
mardi 22 mai 2007
IMARK et la formation en ligne
Vous trouverez à cette adresse : http://www.imarkgroup.org/modulelist_fr.asp quatre formations d'intérêt en ligne accessibles gratuitement sur les sujets suivant:
1) Gestion des documents électroniques
2) Création de communautés et de réseaux électroniques
3) Investir dans l'information pour le développement
4) Numérisation et création de bibliothèques numériques
Le principe même de cette plate-forme de e-formation (e-learning) est également intéressant. On peut y personnaliser chacune des formations de façon à ne sélectionner que certains chapitres (et donc sauter les introductions et les généralités).
"Vous pouvez définir un PIF en sélectionnant Parcours individuel dans la rubrique Mon cours qui apparaîtra dans le menu à gauche de l'écran."
Le système mémorise aussi à quelle étape vous êtes rendu dans votre plan d'apprentissage.
Chacune des étapes comprend une série de questions à répondre pour assurer votre bonne compréhension.
Bref, de quoi vous permettre d'améliorer vos connaissances sur ces sujets , et cela à votre rythme...
1) Gestion des documents électroniques
2) Création de communautés et de réseaux électroniques
3) Investir dans l'information pour le développement
4) Numérisation et création de bibliothèques numériques
Le principe même de cette plate-forme de e-formation (e-learning) est également intéressant. On peut y personnaliser chacune des formations de façon à ne sélectionner que certains chapitres (et donc sauter les introductions et les généralités).
"Vous pouvez définir un PIF en sélectionnant Parcours individuel dans la rubrique Mon cours qui apparaîtra dans le menu à gauche de l'écran."
Le système mémorise aussi à quelle étape vous êtes rendu dans votre plan d'apprentissage.
Chacune des étapes comprend une série de questions à répondre pour assurer votre bonne compréhension.
Bref, de quoi vous permettre d'améliorer vos connaissances sur ces sujets , et cela à votre rythme...
mercredi 16 mai 2007
La base de connaissance TOPO du CAIJ, un outil très prometteur...
On peut affirmer d'une façon générale qu'il existe trois grandes approches dans l'orientation même d'un projet de gestion des connaissances:
-Une première mettant l'accent sur l'organisation de l'information interne, et plus spécifiquement sur l'organisation des documents présentant un intérêt pour l'entreprise.
-Une seconde mettant l'emphase sur la gestion des expertises internes du personnel, de façon à savoir et trouver facilement avec qui entrer en contact pour obtenir une réponse à une question spécialisée.
-Finalement, les projets de nature "Questions/Réponses", que l'on voit par exemple dans les centres d'appel permettant aux employés en charge du service téléphonique de trouver très rapidement des réponses précises à des demandes provenant d'une clientèle en attente. D'ailleurs, ces systèmes ont évidemment plusieurs points en commun avec le nouveau phénomène "Questions/Réponses" du web 2.0, tel que answers.yahoo.com ou qna.live.com et autres....
Dans ce dernier modèle, le monde juridique québécois a vu naître récemment un nouveau projet de base de connaissance appelé TOPO développé par le CAIJ, et qui est à notre avis très inspirant... Effectivement, TOPO est un projet qui affiche les questions fréquemment adressées à l'équipe de recherche du CAIJ. Ces questions juridiques sont organisées suivant une taxonomie et complétées par une "fiche réponse" où figure les sources d'informations pertinentes. La fiche réponse comprend en outre la législation pertinente (accessible en lien hypertexte), les ouvrages en bibliothèque traitant de cette question, et parfois même un lien vers une recherche en ligne dynamique vers l'outil CONCERTO ... Également, le projet TOPO permet d'effectuer, parmi la banque de fiches "Questions/Réponses", des recherches simples, des recherches avancées, ainsi que de conserver certaines fiches intéressantes.
Dans un article récent intitulé "Le CAIJ, Portrait d'un courtier en information juridique" paru dans la revue Argus vol.35 no.3 Hiver 2006-2007, on y apprend plusieurs choses intéressantes concernant ce projet:
-Le service de recherche du CAIJ regroupe une dizaine de professionnels de la recherche en information juridique (aidée par des techniciens juridiques et techniciens en documentation);
-L'équipe à adopté en 2005 un logiciel de gestion du processus de recherche;
Je me permet aussi de citer un passage fort intéressant de l'article en question :
"Son originalité tient également à sa conception, qui est basée sur une utilisation très créative d'outils et de logiciels bibliographiques existants...L'utilisation de logiciels pour lesquels le CAIJ détenait déjà une licence à également permis de réaliser des économies importantes dans le développement et l'exploitation de TOPO".
À ce titre, et pour faire référence à ma chronique précédente, si l'un des buts de la gestion des connaissances est de permettre et démontrer un potentiel d'économie, aussi bien bâtir initialement le projet en permettant une réutilisation maximale des ressources existantes...plutôt qu'élaborer un projet qui comporterait au départ de nouveaux achats et de nouveaux risques.
De retour à TOPO, nous voulons aussi souligner et saluer le fait que l'équipe a récemment enlevé la page d'accueil imposant la saisie d'un identifiant et mot de passe pour l'utilisateur. Devant un si beau projet, il faut en faciliter l'accès. L'ouverture et l'accessibilité sur le web offre une vitrine formidable, alors que le protectionnisme est généralement mal perçu.
Peut-être un commentaire en terminant, le projet THEMA, également du CAIJ, présente aussi sous une autre forme, une organisation de l'information juridique, avec une autre taxonomie. Pourquoi ne pas songer éventuellement à une fusion des deux projets enfin d'épurer le tout et réunir c'est deux projets sous un seul onglet et une seule taxonomie?
Mais définitivement, un grand bravo pour cette initiative que nous suivrons de près...
-Une première mettant l'accent sur l'organisation de l'information interne, et plus spécifiquement sur l'organisation des documents présentant un intérêt pour l'entreprise.
-Une seconde mettant l'emphase sur la gestion des expertises internes du personnel, de façon à savoir et trouver facilement avec qui entrer en contact pour obtenir une réponse à une question spécialisée.
-Finalement, les projets de nature "Questions/Réponses", que l'on voit par exemple dans les centres d'appel permettant aux employés en charge du service téléphonique de trouver très rapidement des réponses précises à des demandes provenant d'une clientèle en attente. D'ailleurs, ces systèmes ont évidemment plusieurs points en commun avec le nouveau phénomène "Questions/Réponses" du web 2.0, tel que answers.yahoo.com ou qna.live.com et autres....
Dans ce dernier modèle, le monde juridique québécois a vu naître récemment un nouveau projet de base de connaissance appelé TOPO développé par le CAIJ, et qui est à notre avis très inspirant... Effectivement, TOPO est un projet qui affiche les questions fréquemment adressées à l'équipe de recherche du CAIJ. Ces questions juridiques sont organisées suivant une taxonomie et complétées par une "fiche réponse" où figure les sources d'informations pertinentes. La fiche réponse comprend en outre la législation pertinente (accessible en lien hypertexte), les ouvrages en bibliothèque traitant de cette question, et parfois même un lien vers une recherche en ligne dynamique vers l'outil CONCERTO ... Également, le projet TOPO permet d'effectuer, parmi la banque de fiches "Questions/Réponses", des recherches simples, des recherches avancées, ainsi que de conserver certaines fiches intéressantes.
Dans un article récent intitulé "Le CAIJ, Portrait d'un courtier en information juridique" paru dans la revue Argus vol.35 no.3 Hiver 2006-2007, on y apprend plusieurs choses intéressantes concernant ce projet:
-Le service de recherche du CAIJ regroupe une dizaine de professionnels de la recherche en information juridique (aidée par des techniciens juridiques et techniciens en documentation);
-L'équipe à adopté en 2005 un logiciel de gestion du processus de recherche;
Je me permet aussi de citer un passage fort intéressant de l'article en question :
"Son originalité tient également à sa conception, qui est basée sur une utilisation très créative d'outils et de logiciels bibliographiques existants...L'utilisation de logiciels pour lesquels le CAIJ détenait déjà une licence à également permis de réaliser des économies importantes dans le développement et l'exploitation de TOPO".
À ce titre, et pour faire référence à ma chronique précédente, si l'un des buts de la gestion des connaissances est de permettre et démontrer un potentiel d'économie, aussi bien bâtir initialement le projet en permettant une réutilisation maximale des ressources existantes...plutôt qu'élaborer un projet qui comporterait au départ de nouveaux achats et de nouveaux risques.
De retour à TOPO, nous voulons aussi souligner et saluer le fait que l'équipe a récemment enlevé la page d'accueil imposant la saisie d'un identifiant et mot de passe pour l'utilisateur. Devant un si beau projet, il faut en faciliter l'accès. L'ouverture et l'accessibilité sur le web offre une vitrine formidable, alors que le protectionnisme est généralement mal perçu.
Peut-être un commentaire en terminant, le projet THEMA, également du CAIJ, présente aussi sous une autre forme, une organisation de l'information juridique, avec une autre taxonomie. Pourquoi ne pas songer éventuellement à une fusion des deux projets enfin d'épurer le tout et réunir c'est deux projets sous un seul onglet et une seule taxonomie?
Mais définitivement, un grand bravo pour cette initiative que nous suivrons de près...
jeudi 19 avril 2007
Réflexions préliminaires à la mise sur pied d'un projet de gestion du savoir.
La gestion du savoir (ou gestion des connaissances) est un sujet qui a été abondamment abordé au plan théorique, mais de toute évidence, elle reste un concept abstrait et difficile à mettre en application. Nous tenterons ici de proposer quelques idées concrètes et soulever des questions auxquelles il faut répondre au préalable à la mise en oeuvre d'un tel projet. Mais d'abord proposons une définition empruntée au Wikipédia:
"La gestion des connaissances (en anglais Knowledge Management), est l'ensemble des techniques permettant d'identifier, d'organiser, de stocker et de fournir des connaissances aux membres de l'organisation, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (intelligence économique)"
D'entré de jeu, il existe dans votre organisation déjà plusieurs éléments qui appartiennent à la gestion du savoir, et si vous arriviez à les mettre ensemble ou les reliés, vous auriez déjà fait un grand pas.
1) L'équipe et les ressources :
La "gestion" du savoir sous-entend qu'il faudra "gérer" l'information. Pour ce faire, nous partirons avec la prémisse qu'il faut nommer un responsable au projet et peut-être même songer à la création d'une équipe dédiée si la taille de l'organisation le justifie. Cette personne en charge devra avoir une bonne crédibilité dans son organisation , et une bonne compréhension de l'ensemble des activités de la firme.
Votre équipe de GS doit posséder le soutien, le budget et l'autorité nécessaire pour réussir le projet. De plus, elle doit disposer de moyens raisonnables pour promouvoir ces services. Toutefois, si le principe qui sous-tend la GS est de rendre l'organisation plus efficace, plus compétive et de générer des économies d'échelle, les ressources accordées pour le projet doivent bien sûr rester proportionnelles à cet objectif. À ce sujet, nous croyons qu'il est préférable de rester modeste et réaliste.
2) Les perceptions face au projet :
Faites une consultation interne pour peser ce que vos utilisateurs attendent de vos services. Identifiez les besoins des juristes. Identifiez les freins et les irritants à la mise sur pied du projet.
3) Localisez les sources du savoir :
Dans un premier temps, répertoriez les équipes de droit et les différents experts. Existe-t-il déjà un répertoire de profils d'expertise dans l'organisation (comme on en trouve pour certains grands cabinets sur leur site Internet)? Ensuite, localisez UNE personne ressource (ou un expert) par équipe de droit qui porte un intérêt particulier à la gestion du savoir pour devenir éventuellement responsable d'une portion du projet. Y a-t-il lieu de proposer également un répertoire d'expertise externe (témoins-experts ou autres)?
Localisez toutes les sources et types d'information pertinents (internes ou externes) pour chacune des pratiques de droit.
En préparation à la création de taxonomie(s), localisez les divers types de classement de nature juridique dans votre organisation (exemple: filière personnelle, table des matières d'un ouvrage, répertoire documentaire hiérarchique...).
Qu'est-ce-que la firme publie à l'interne et l'externe comme ouvrages juridiques, "Newsletter", résumés de jurisprudence ou formations, qui vous aiderait à déterminer la pertinence de certaines informations juridiques. Quels documents internes pourraient se qualifier de "valeur ajoutée" à l'information juridique (résumés de décisions ou autre)?
Existe-t-il des comités de révision de procédures ou d'opinions qui vous aideraient à déterminer la pertinence de certaines informations ?
4) Définir certaines règles au préalable :
Définissez et proposez à la gestion des règles de partage. Qui a l'autorité de donner accès et diffuser à l'interne une information ou un document jugé pertinent (l’auteur, la personne ressource dans l’équipe de droit ou l’équipe de GS) ? Diffusez ces règles à tous.
Qui a l'autorité de déterminer la pertinence des informations à conserver et organiser (l’auteur, la personne ressource dans l’équipe de droit ou l’équipe de GS ) ? Diffusez ces règles à tous.
Vous vous souvenez de la théorie des ensembles ? Dès le départ, faites cet exercice avec les sujets de droit couvert par vos équipes. Autrement dit, quels sont les sujets qui sont d'intérêt général (ex : Charte, interprétation...) et quels sont ceux qui sont propres à un domaine précis (droit municipale). Dans quelques années, lorsque le projet contiendra trop d'informations, vous aurez un élément sur lequel vous rabattre pour gérer plus finement la pertinence des informations de votre base. Lorsque cela n'est pas prévu le jour 1, ce problème devient pratiquement irrésoluble pour corriger le tir et analyser de nouveau la masse de données provenant du passé.
Y a t-il lieu de proposer et diffuser une règle pour clarifier la question de savoir quelles informations devraient se retrouver dans quels systèmes (Intranet, Outlook, le système de gestion documentaire...) ?
Comment mesurer le taux de partage et de collaboration des participants ? Proposez à la gestion un plan de récompense pour favoriser le partage et la collaboration. Peut-on intégrer ces éléments à l'évaluation de rendement du personnel ?
À quelles étapes précises, dans le processus d'affaires, pouvez-vous vérifier si les informations utiles, créées dans l'organisation, sont partagées et accessibles dans le projet (exemple : lorsque la version finale d'un document est disponible ? Lorsqu’une décision est rendue ?, lorsqu'un dossier est fermé ? lorsqu'une personne quitte ses fonctions ?).
Définissez vos services et adoptez une norme de service. Diffusez ces normes à tous.
5) La structure de l'organisation :
Qui supervise les étudiants et stagiaires qui produisent des recherches ? Comment coordonner ce travail ou être tenu informé des demandes de recherche et du produit des recherches ?
Qui organise les événements à l'interne comme les dîners-causeries, formations ou autres ? Avez-vous les capacités techniques de capturer (vidéo ou son) ces occasions de transfert du savoir ?
Est-il possible d'être informé à l'avance des formations qui seront données ou suivies par les juristes (Ces éléments font aussi partie du savoir de l'organisation) ? Comment obtenir les documents de formation de façon systématique pour intégration dans votre base de connaissances avec autorisation de l’auteur ?
Impliquez votre bibliothécaire dans la création des taxonomies et métadonnées. La science de la bibliothéconomie à beaucoup à apporter à un projet de gestion du savoir. Le bibliothécaire doit retrouver sa place dans l'organisation puisque le monde des livres va tendre à disparaître. Disons pour l'instant qu'à mon avis, ces dernières années, beaucoup d'énergie et des ressources ont été investies à réinventer des concepts qui existaient bien avant l'aire numérique.
6) Les outils :
"successful KM is 10 percent systems and IT and 90 percent people and culture"
Yasar E. Jarrar
Étudiez attentivement les capacités techniques de vos outils en place et des modules qui pourraient s'y greffer (système de gestion documentaire, logiciel de la bibliothèque...). Partant du principe que l'on utilise qu'un faible pourcentage des capacités de nos outils et que les utilisateurs sont réfractaires à ce type de changement, comment tirer profit au maximum des ressources technologiques existantes ? Ne vous laissez pas distraire au premier abord, par les promesses technologiques d'un nouveau système ou d'un projet de développement... Sa mise en place technique, sa maîtrise, ses coûts ainsi que son acceptation ne sont jamais chose simple à gérer et vous causeront assurément plus de soucis que de succès. En d'autres mots, il est hautement préférable de miser en premier lieu sur le service à offrir plutôt que l'outillage. D'ailleurs à ce propos, des études récentes tendent à démontrer qu'il y a une corrélation négative entre les investissements en technologie et la performance d'affaires (Approche stratégique de la gestion des connaissances, Lucie Rivard - Les presses de l'université Laval - 2005)
Commencez à songer à la création des métadonnées pour décrire les divers types d'information contenus au projet. Y a-t-il des informations (métadonnées, documents...) que vous jugez utiles dans les systèmes existants ?
Peut-on obtenir des statistiques au sujet de l'utilisation des systèmes en place (ou log) vous permettant de mieux comprendre les besoins de recherches de vos utilisateurs?
Impliquez le département informatique et assurez-vous de bien maîtriser vos besoins. Faites la différence entre les gadgets et les éléments utiles.
Étudiez l'intérêt et l'utilité pour les besoins de l'organisation des plus récents modes de partage et de collaboration (Forum, Wiki, Blog, e-learning, veille stratégique).
En espérant le tout utile pour l'instant, nous reviendrons sur plusieurs points sous peu...
À Bientôt!
"La gestion des connaissances (en anglais Knowledge Management), est l'ensemble des techniques permettant d'identifier, d'organiser, de stocker et de fournir des connaissances aux membres de l'organisation, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (intelligence économique)"
D'entré de jeu, il existe dans votre organisation déjà plusieurs éléments qui appartiennent à la gestion du savoir, et si vous arriviez à les mettre ensemble ou les reliés, vous auriez déjà fait un grand pas.
1) L'équipe et les ressources :
La "gestion" du savoir sous-entend qu'il faudra "gérer" l'information. Pour ce faire, nous partirons avec la prémisse qu'il faut nommer un responsable au projet et peut-être même songer à la création d'une équipe dédiée si la taille de l'organisation le justifie. Cette personne en charge devra avoir une bonne crédibilité dans son organisation , et une bonne compréhension de l'ensemble des activités de la firme.
Votre équipe de GS doit posséder le soutien, le budget et l'autorité nécessaire pour réussir le projet. De plus, elle doit disposer de moyens raisonnables pour promouvoir ces services. Toutefois, si le principe qui sous-tend la GS est de rendre l'organisation plus efficace, plus compétive et de générer des économies d'échelle, les ressources accordées pour le projet doivent bien sûr rester proportionnelles à cet objectif. À ce sujet, nous croyons qu'il est préférable de rester modeste et réaliste.
2) Les perceptions face au projet :
Faites une consultation interne pour peser ce que vos utilisateurs attendent de vos services. Identifiez les besoins des juristes. Identifiez les freins et les irritants à la mise sur pied du projet.
3) Localisez les sources du savoir :
Dans un premier temps, répertoriez les équipes de droit et les différents experts. Existe-t-il déjà un répertoire de profils d'expertise dans l'organisation (comme on en trouve pour certains grands cabinets sur leur site Internet)? Ensuite, localisez UNE personne ressource (ou un expert) par équipe de droit qui porte un intérêt particulier à la gestion du savoir pour devenir éventuellement responsable d'une portion du projet. Y a-t-il lieu de proposer également un répertoire d'expertise externe (témoins-experts ou autres)?
Localisez toutes les sources et types d'information pertinents (internes ou externes) pour chacune des pratiques de droit.
En préparation à la création de taxonomie(s), localisez les divers types de classement de nature juridique dans votre organisation (exemple: filière personnelle, table des matières d'un ouvrage, répertoire documentaire hiérarchique...).
Qu'est-ce-que la firme publie à l'interne et l'externe comme ouvrages juridiques, "Newsletter", résumés de jurisprudence ou formations, qui vous aiderait à déterminer la pertinence de certaines informations juridiques. Quels documents internes pourraient se qualifier de "valeur ajoutée" à l'information juridique (résumés de décisions ou autre)?
Existe-t-il des comités de révision de procédures ou d'opinions qui vous aideraient à déterminer la pertinence de certaines informations ?
4) Définir certaines règles au préalable :
Définissez et proposez à la gestion des règles de partage. Qui a l'autorité de donner accès et diffuser à l'interne une information ou un document jugé pertinent (l’auteur, la personne ressource dans l’équipe de droit ou l’équipe de GS) ? Diffusez ces règles à tous.
Qui a l'autorité de déterminer la pertinence des informations à conserver et organiser (l’auteur, la personne ressource dans l’équipe de droit ou l’équipe de GS ) ? Diffusez ces règles à tous.
Vous vous souvenez de la théorie des ensembles ? Dès le départ, faites cet exercice avec les sujets de droit couvert par vos équipes. Autrement dit, quels sont les sujets qui sont d'intérêt général (ex : Charte, interprétation...) et quels sont ceux qui sont propres à un domaine précis (droit municipale). Dans quelques années, lorsque le projet contiendra trop d'informations, vous aurez un élément sur lequel vous rabattre pour gérer plus finement la pertinence des informations de votre base. Lorsque cela n'est pas prévu le jour 1, ce problème devient pratiquement irrésoluble pour corriger le tir et analyser de nouveau la masse de données provenant du passé.
Y a t-il lieu de proposer et diffuser une règle pour clarifier la question de savoir quelles informations devraient se retrouver dans quels systèmes (Intranet, Outlook, le système de gestion documentaire...) ?
Comment mesurer le taux de partage et de collaboration des participants ? Proposez à la gestion un plan de récompense pour favoriser le partage et la collaboration. Peut-on intégrer ces éléments à l'évaluation de rendement du personnel ?
À quelles étapes précises, dans le processus d'affaires, pouvez-vous vérifier si les informations utiles, créées dans l'organisation, sont partagées et accessibles dans le projet (exemple : lorsque la version finale d'un document est disponible ? Lorsqu’une décision est rendue ?, lorsqu'un dossier est fermé ? lorsqu'une personne quitte ses fonctions ?).
Définissez vos services et adoptez une norme de service. Diffusez ces normes à tous.
5) La structure de l'organisation :
Qui supervise les étudiants et stagiaires qui produisent des recherches ? Comment coordonner ce travail ou être tenu informé des demandes de recherche et du produit des recherches ?
Qui organise les événements à l'interne comme les dîners-causeries, formations ou autres ? Avez-vous les capacités techniques de capturer (vidéo ou son) ces occasions de transfert du savoir ?
Est-il possible d'être informé à l'avance des formations qui seront données ou suivies par les juristes (Ces éléments font aussi partie du savoir de l'organisation) ? Comment obtenir les documents de formation de façon systématique pour intégration dans votre base de connaissances avec autorisation de l’auteur ?
Impliquez votre bibliothécaire dans la création des taxonomies et métadonnées. La science de la bibliothéconomie à beaucoup à apporter à un projet de gestion du savoir. Le bibliothécaire doit retrouver sa place dans l'organisation puisque le monde des livres va tendre à disparaître. Disons pour l'instant qu'à mon avis, ces dernières années, beaucoup d'énergie et des ressources ont été investies à réinventer des concepts qui existaient bien avant l'aire numérique.
6) Les outils :
"successful KM is 10 percent systems and IT and 90 percent people and culture"
Yasar E. Jarrar
Étudiez attentivement les capacités techniques de vos outils en place et des modules qui pourraient s'y greffer (système de gestion documentaire, logiciel de la bibliothèque...). Partant du principe que l'on utilise qu'un faible pourcentage des capacités de nos outils et que les utilisateurs sont réfractaires à ce type de changement, comment tirer profit au maximum des ressources technologiques existantes ? Ne vous laissez pas distraire au premier abord, par les promesses technologiques d'un nouveau système ou d'un projet de développement... Sa mise en place technique, sa maîtrise, ses coûts ainsi que son acceptation ne sont jamais chose simple à gérer et vous causeront assurément plus de soucis que de succès. En d'autres mots, il est hautement préférable de miser en premier lieu sur le service à offrir plutôt que l'outillage. D'ailleurs à ce propos, des études récentes tendent à démontrer qu'il y a une corrélation négative entre les investissements en technologie et la performance d'affaires (Approche stratégique de la gestion des connaissances, Lucie Rivard - Les presses de l'université Laval - 2005)
Commencez à songer à la création des métadonnées pour décrire les divers types d'information contenus au projet. Y a-t-il des informations (métadonnées, documents...) que vous jugez utiles dans les systèmes existants ?
Peut-on obtenir des statistiques au sujet de l'utilisation des systèmes en place (ou log) vous permettant de mieux comprendre les besoins de recherches de vos utilisateurs?
Impliquez le département informatique et assurez-vous de bien maîtriser vos besoins. Faites la différence entre les gadgets et les éléments utiles.
Étudiez l'intérêt et l'utilité pour les besoins de l'organisation des plus récents modes de partage et de collaboration (Forum, Wiki, Blog, e-learning, veille stratégique).
En espérant le tout utile pour l'instant, nous reviendrons sur plusieurs points sous peu...
À Bientôt!
mercredi 18 avril 2007
Un virage à 90 degrés!
Une autre petite chronique technique avant d'entrer dans la substance.
Un écran d'ordinateur de grandeur ordinaire ne permet pas de visualiser pleine grandeur un document numérisé en 8 1/2 x 11 ou 8 1/2 x 14. Pour voir toute la page d'un PDF à l'écran, il faut réduire à 60% sa taille, ce qui rend la lecture inconfortable...Pour faciliter la transition "document papier" à "document électronique", un écran positionné à la verticale, plutôt qu'à l'horizontale, serait tellement plus naturel pour le lecteur...
Prenez justement un virage de 90 degrés avec le type d'écran rotatif suivant:
http://accessories.us.dell.com/sna/productdetail.aspx?c=ca&l=fr&s=dhs&cs=cadhs1&sku=320-4977
Pour le juriste qui passe ses journées à lire, ce truc n'est pas un luxe, ni un gadget. Fini de jouer sans cesse avec la petite roulette de la souris...
Un écran d'ordinateur de grandeur ordinaire ne permet pas de visualiser pleine grandeur un document numérisé en 8 1/2 x 11 ou 8 1/2 x 14. Pour voir toute la page d'un PDF à l'écran, il faut réduire à 60% sa taille, ce qui rend la lecture inconfortable...Pour faciliter la transition "document papier" à "document électronique", un écran positionné à la verticale, plutôt qu'à l'horizontale, serait tellement plus naturel pour le lecteur...
Prenez justement un virage de 90 degrés avec le type d'écran rotatif suivant:
http://accessories.us.dell.com/sna/productdetail.aspx?c=ca&l=fr&s=dhs&cs=cadhs1&sku=320-4977
Lorsque le budget ne le permet pas, vous pouvez simplement installer le logiciel iRotate.
Pour le juriste qui passe ses journées à lire, ce truc n'est pas un luxe, ni un gadget. Fini de jouer sans cesse avec la petite roulette de la souris...
Un exemple de web 2.0 impressionnant, Basecamp!
Vous coordonnez une équipe de travail et vous aimeriez avoir un outil pour gérer les tâches de chacun et avoir une idée d'ensemble du travail à accomplir ?
Basecamp est un outil gratuit que vous pourrez activer en moins de 30 minutes. J'ai testé et adopté.
Vous créez d'abord des comptes, puis des objectifs à atteindre, dont vous pouvez fixer la date dans un calendrier. Ensuite, vous définissez les tâches à réaliser pour atteindre vos objectifs. Chacune des tâches pourra être assignée à un membre de votre équipe. Le membre est notifié par courriel à chacune des nouvelles tâches. En tant qu'administrateur, vous pourrez facilement changer la priorité du travail à effectuer par un membre d'un simple "drag & drop". Chacun des membres de l'équipe pourra retourner consulter la liste de ses tâches.
Aucune installation, aucun logiciel, tout en web...et gratuitement...
Visionnez ces extraits vidéos pour vous convaincre de la simplicité de cet outil.
http://www.basecamphq.com/demos/milestones/
http://www.basecamphq.com/demos/todos/
Tout y est!
http://www.basecamphq.com
Basecamp est un outil gratuit que vous pourrez activer en moins de 30 minutes. J'ai testé et adopté.
Vous créez d'abord des comptes, puis des objectifs à atteindre, dont vous pouvez fixer la date dans un calendrier. Ensuite, vous définissez les tâches à réaliser pour atteindre vos objectifs. Chacune des tâches pourra être assignée à un membre de votre équipe. Le membre est notifié par courriel à chacune des nouvelles tâches. En tant qu'administrateur, vous pourrez facilement changer la priorité du travail à effectuer par un membre d'un simple "drag & drop". Chacun des membres de l'équipe pourra retourner consulter la liste de ses tâches.
Aucune installation, aucun logiciel, tout en web...et gratuitement...
Visionnez ces extraits vidéos pour vous convaincre de la simplicité de cet outil.
http://www.basecamphq.com/demos/milestones/
http://www.basecamphq.com/demos/todos/
Tout y est!
http://www.basecamphq.com
dimanche 15 avril 2007
Saviez-vous que (no3) - Organisez vos recherches
Saviez-vous que vous pouvez utiliser l'option "Favoris" de votre navigateur Internet Explorer pour organiser vos recherches juridiques et vous permettre d'être à jour facilement dans votre domaine d'expertise?
1) Allez à la page de recherche de CANLII;
www.canlii.org/fr/index.html
2) Dans la boîte no.1 (recherche plein texte), taper les mots clés correspondant à vos besoins, disons pour les fins de l'exemple la requête suivante: 2925 /s (C.C.Q OR "code civil");
3) Sélectionnez l'option "Trier par : Date";
4) Dans l'onglet "Favoris" de votre navigateur, sélectionnez "Ajouter aux favoris" (comme si c'était un site ordinaire), ici, disons: "recherche sur la prescription";
5) Vous pouvez alors renommer ce nouveau favori;
6) Il est possible ensuite ce créer des répertoires pour organiser vos requêtes de façon hiérarchique;
7) La beauté de cette astuce est que lorsque, plus tard, vous irez sélectionner votre requête ou ce favori, votre recherche sera automatiquement mise à jour...
À vous de jouer...
1) Allez à la page de recherche de CANLII;
www.canlii.org/fr/index.html
2) Dans la boîte no.1 (recherche plein texte), taper les mots clés correspondant à vos besoins, disons pour les fins de l'exemple la requête suivante: 2925 /s (C.C.Q OR "code civil");
3) Sélectionnez l'option "Trier par : Date";
4) Dans l'onglet "Favoris" de votre navigateur, sélectionnez "Ajouter aux favoris" (comme si c'était un site ordinaire), ici, disons: "recherche sur la prescription";
5) Vous pouvez alors renommer ce nouveau favori;
6) Il est possible ensuite ce créer des répertoires pour organiser vos requêtes de façon hiérarchique;
7) La beauté de cette astuce est que lorsque, plus tard, vous irez sélectionner votre requête ou ce favori, votre recherche sera automatiquement mise à jour...
À vous de jouer...
Saviez-vous que...(no 2) Traduire une décision en ligne!
Au sujet de la tratuction des décisions, saviez-vous que vous pouvez utiliser l'outil de traduction de google pour vous aider à lire ou traduire un jugement?
1) Disons que je désire traduire la décision suivante de la Cour fédérale (les traductions officielles sont publiées quelques mois après la publication de la décision originale pour cette Cour);
http://www.canlii.com/en/ca/fct/doc/2007/2007fc361/2007fc361.html
2) Je vais sur google, puis l'option "Outils linguistiques" ;
3) Je colle le lien de la décision dans la case "Traduire la page";
4) Pour cet exemple, choisissez l'option "Anglais à Français";
5) Regardez le résultat...Ce n'est pas parfait, mais c'est tout de même un excellent point de départ.
1) Disons que je désire traduire la décision suivante de la Cour fédérale (les traductions officielles sont publiées quelques mois après la publication de la décision originale pour cette Cour);
http://www.canlii.com/en/ca/fct/doc/2007/2007fc361/2007fc361.html
2) Je vais sur google, puis l'option "Outils linguistiques" ;
3) Je colle le lien de la décision dans la case "Traduire la page";
4) Pour cet exemple, choisissez l'option "Anglais à Français";
5) Regardez le résultat...Ce n'est pas parfait, mais c'est tout de même un excellent point de départ.
La nouvelle version de CANLII est en ligne!
La nouvelle version de canlii est maintenant accessible et plusieurs nouveautés et améliorations sont vraiment plus qu'intéressantes:
-Ajout des opérateurs de proximité pour la recherche (ex: /s /p /n);
-Amélioration notable de la surbrillance dans les documents trouvés;
-Ajout de fils rss des nouvelles décisions;
-Ajout des versions PDF des décisions;
-Tri de la liste des documents par DATE ou PERTINENCE;
-Mots-clés décrivant la décision dans la liste de résultat
www.canlii.org
il faut voir...Bravo et merci à cette remarquable équipe!
-Ajout des opérateurs de proximité pour la recherche (ex: /s /p /n);
-Amélioration notable de la surbrillance dans les documents trouvés;
-Ajout de fils rss des nouvelles décisions;
-Ajout des versions PDF des décisions;
-Tri de la liste des documents par DATE ou PERTINENCE;
-Mots-clés décrivant la décision dans la liste de résultat
www.canlii.org
il faut voir...Bravo et merci à cette remarquable équipe!
Saviez-vous que...(no।1) - Doctrine
Si vous allez à l'adresse suivante et sélectionnez le bouton
radio "Doctrine", vous remarquerez maintenant l'accès en mode recherche
aux différents volumes des livres de la Collection de droit du Barreau
de l'année.
http://recherche.caij.qc.ca/DelphesSearch/Search.aspx
Peut être très utile!
radio "Doctrine", vous remarquerez maintenant l'accès en mode recherche
aux différents volumes des livres de la Collection de droit du Barreau
de l'année.
http://recherche.caij.qc.ca/DelphesSearch/Search.aspx
Peut être très utile!
mardi 6 mars 2007
L'objet de ce Blog
Ce Blog sera dédié à certaines de mes lectures, réflexions et expériences au sujet de la gestion du savoir dans le domaine juridique. Il sera avant tout d'un style libre au format de capsules et n'aura pas la prétention d'être d'une exhaustivité scientifique, mais pourra tout de même apporter quelques pistes de solutions pour les intéressés.
Nous commencerons le tout avec quelques petites chroniques succintes présentant des trucs et astuces utiles à la pratique du droit.
À bientôt...
Nous commencerons le tout avec quelques petites chroniques succintes présentant des trucs et astuces utiles à la pratique du droit.
À bientôt...
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