samedi 7 février 2009

Des données plus récentes

Je mentionnais dans mon billet du 21 mai 2008, être à la recherche de données plus récentes concernant les taux d'échec et de réussite des projets informatiques. Et bien je viens de trouver plus récent. On retrouve dans le document intitulé "Guide de gestion des risques
des projets de développement de système" publié par le Ministère des services gouvernementaux du Québec, un passage citant une étude américaine (Chaos, Standish Group, 2003)paru dans le «Standish Press release» du 25 mars 2003 :

➔ Le taux de succès des projets au augmenté juste un peu au-dessus du tier soit 34% pour l'ensemble des projets. Ceci représente une augmentation de 100% par rapport aux 16% de 1994.

➔ Les projets en échec, pour leur part, ont connu une diminution pour se rendre à 15% soit la moitié de 31% de 1994.

➔ Les autres projets, avec dépassement de coût. Dépassement de calendrier ou diminution des fonctionnalités) obtiennent 51%. 28 % des projets sont abandonnés en cours de développement ;

Pourquoi revenir sur le sujet? Il est déterminant à mon avis de saisir la complexité d'un projet de développement pour bien comprendre dans quoi vous vous embarquerez. De réaliser que l'on parle de "haute-technologie"et que les risques sont non seulement réels, mais probables. Malheureusement, plus souvent qu'autrement au département informatique, on insistera sur la faisabilité du projet, et du simple besoin de personnalisation du nouveau système que vous achèterez.

Il y en aurait long à dire, mais à lire l'actualité, on y découvre une nouvelle dérive chaque semaine. Les échecs sont malheureusement fréquents parce qu'on sous-estime souvent la complexité d'un projet informatique, tel un système de gestion des connaissances. Jusqu'à quel point est-il nécessaire d'entrer dans un projet de développement pour offrir vos services de gestion du savoir?


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